C'est Noël !

Nulle part dans les Evangiles n'est inscrit le jour, ni l'heure de la nativité, et l'on n'y trouve aucune mention de Noël.

Pourtant, Noël est devenu une fête chrétienne célébrant chaque année la naissance de Jésus de Nazareth, qui, selon le Nouveau Testament, est né à Bethléem sans donner de jour précis. Marc et Jean ne parlent pas de la naissance du Christ mais insistent sur la filiation spirituelle avec Jean le Baptiste qui marque le début de leur évangile. L'évangéliste Luc précise seulement que la naissance a lieu au moment du recensement imposé par l'empereur. Ce recensement eut lieu après la déposition d'Archélaos, ethnarque de Judée, de la Samarie et de l'Idumée, en 6 ap JC. Néanmoins si les circonstances historiques sont données, rien ne permet de dire que la naissance a lieu en hiver. Dans l'évangile selon Matthieu, si le règne d'Hérode est mentionné, l'accent est mis sur la naissance miraculeuse du Christ. Plusieurs études laissent penser que Jésus de Nazareth serait né aux alentours de l'an -4.

C'est en 354 que Noël a été fixé officiellement au 25 décembre par le pape Libère pour promouvoir l'essor du christianisme et remplacer les fêtes populaires et païennes célébrées autour du solstice d'hiver. Il a également codifié les premières célébrations. Avant cette date, les chrétiens fêtaient la naissance du Christ le même jour que l'adoration des mages, le 6 janvier.
Et l'on considère que le mot Noël est apparu vers 1112, par évolution phonétique de nael et par modification vocalique du latin natalis (« relatif à la naissance »).

Peu à peu, Noël est devenu une fête de recueillement en famille, un moment privilégié pour se rassembler, devenant pour certains une institution plus traditionnelle que religieuse Cette fête, par toutes ses formes d’expression, crée des souvenirs communs et entretient le sentiment d’appartenance à une famille. Chacun trouve, à sa manière, cette façon de construire ce lien : partager un repas, une veillée, écouter des histoires, se réunir autour de la crèche.  Avec la place grandissante de l’enfant dans la famille, Noël est devenu une fête des enfants : nuit magique où les désirs des enfants sont réalisés, pour le plus grand bonheur des adultes.

Sources :
http://fr.wikipedia.org
http://www.joyeux-noel.com
http://catholique-nanterre.cef.fr

Depuis toujours ma famille a fêté Noël. Enfants, nous étions pris par une certaine frénésie à l'approche du 25 décembre, frénésie que nous contenions devant l'aspect solennel de la fête. Le 24 décembre, nos parents nous envoyaient faire une sieste, alors que maman confectionnait les derniers Bredele. Ayant peur de rater quelque chose et dans la perspective de la soirée qui s'annonçait, nous avions bien du mal à nous endormir, même si les paupières finissaient toujours par tomber.
En fin d'après-midi, nos invités commençaient à arriver. Nous repartions alors tous ensemble assister au culte de Noël. Malgré notre impatience, ce moment était très attendu : nous prenions beaucoup de plaisir à participer aux chants, et surtout, nous recevions un petit paquet de Labkiechle (pains d'épices) à la sortie de l'église. Maman me racontait que lorsqu'elle était petite fille, on offrait aux enfants durant le culte de Noël une orange ou du pain d'épices (déjà), puis un peu plus tard, les fille recevaient un mouchoir en dentelle et les garçons se voyaient remettre un canif (imaginez-vous un instant, de nos jours, le pasteur ou le curé en train de donner un canif aus garçons ! Déjà, les garçons à l'église ce soir-là ne sont certainement plus aussi nombreux qu'ils ne l'étaient, et j'ose à peine penser ce qu'il feraient de ce couteau !!!).
Enfin de retour à la maison, nous découvrions enfin les cadeaux déposés par le Christkindle sous le sapin, mais patience, avant de les ouvrir, nous nous sustentions d'un repas somme toute très simple, avant de partager quelques chants de Noël devant l'arbre décoré. Puis enfin, le moment tant attendu, nous avions la permission de déballer nos cadeaux, de découvrir si le Père Noël avait pris bonne note de ce que nous avions "commandé", et de nous amuser avec nos beaux et nouveaux "joujous". Ce n'était pas une époque si reculée, et pourtant, nous étions bien loin du compte de ce qui se fait aujourd'hui en matière de cadeaux : pas une foultitude de paquets, beaucoup de simplicité. Nous étions heureux comme tout de recevoir des jolis mouchoirs en tissu, une nouvelle paire de chaussons, un pyjama tout doux ou une robe de chambre, une tablette de chocolat, une pièce de 5 francs, et un livre. Ah, les livres de Noël ! J'en recevait tous les ans, et en véritable bibliovore, je ne tenais plus en place avant d'avoir pu découvrir quelles seraient mes prochaines lectures. Et pfff, avalant littéralement des tonnes de Bibliothèque rose puis verte, j'avais déjà fini de lire "mes cadeaux" à la fin des vacances.

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Un peu plus d'un mois de blog, voici donc mon 100e message...... comme un cadeau de Noël ?