Herbivores, frugivores, omnivores... locavores !

Oyez, oyez, me revoili après une trèèèès looongue absence ! Soyez rassurés, je vais bien ! Les vacances d'été sont déjà loin, avec de beaux et bons moments malgré les caprices de la météo... La rentrée... pffff, plus qu'un lointain souvenir ! Alors il était grand temps de reprendre du service. Je vais essayer de revenir plus souvent, malgré des journées avec des programmes de ministre, mais il est clair qu'il est fini, le temps des messages au-delà de minuit... Tout simplement parce que je continue sur ma voie d'une vie plus simple et plus saine, et que pour y parvenir, le moyen indéniable est un sommeil d'une meilleure qualité et en quantité suffisante !

Mais venons-en au fait. Voilà qu'à la lecture d'un récent ELLE, je découvre une nouvelle façon de s'alimenter, ou devrais-je dire plutôt très ancienne... Dans la famille "Je dévore", je demande les Locavores ! Cette nouvelle mode arrive, comme la plupart des modes, des Etats-Unis ! Las de la malbouffe, du junk food, quelques hurluberlus californiens ont fondé ce mouvement consistant à se nourrir exclusivement d'aliments produits dans un rayon de 100 miles (environ 160 kilomètres) autour de leur lieu de vie. Dans un pays où le moindre produit parcourt en moyenne 2 400 km avant de finir dans l'assiette, manger local et par conséquent manger de saison, est devenu tendance. De plus en plus de gens ont pris conscience non seulement de leur alimentation mais aussi des conséquences climatiques. Il est devenu très "in" de se faire livrer son lait, de se rendre sur les marchés qui fleurissent dans tous les quartiers, dans les fermes avoisinantes, et n'imaginez pas que j'ai abusé du Schnaps de mes aïeux, même d'acheter des parts de vache !

Pourtant le phénomène n'est pas nouveau. Il y a quelques siècles de celà, les gens ne consommaient que ce qu'ils cultivaient et/ou que la nature leur offrait. Plus près de nous, les dernières années ont vu fleurir les AMAP et toutes sortes d'organismes délivrant des paniers de fruits, légumes, oeufs, viande,... issus de productions locales. Oui, finalement, à quoi bon manger des fraises qui épuisent les réserves d'eau espagnole dès février, des framboises tombées d'une planète inconnue en plein décembre, des fruits exotiques qui ont traversé les océans à tire d'aile,... Certains diront, oui mais, et le commerce équitable ? D'autres diront que les terres cultivées dans les pays pauvres pourraient retrouver leur destination première, celle de nourrir les paysans qui les travaillent. J'ai lu bien des avis divergents à ce sujet.

Phénomène de mode ou retour à la vie vraie ? Quoi qu'il en soit, voilà des années que propsère mon petit lopin potager, ce que je n'y trouve pas, je vais le cueillir dans la nature ou m'approvisionner chez le producteur du coin. J'ai été ravie d'apprendre qu'à quelques kilomètres de là, nous pourrons bientôt nous fournir en riz de culture locale. Et je continue pour l'instant de m'offrir quelques rares folies exotiques comme des oranges, des citrons et des bananes, introuvables en Alsace autrement que sur les étals des marchés ou des supermarchés.

Et vous, quels ...vores êtes-vous ?